La magie de la coupe du réalisateur : Ghost of Tsushima sublimé
Si je devais décrire mon expérience avec Ghost of Tsushima: Director’s Cut en un mot, ce serait « immersion ». Le jeu original avait déjà une force évocatrice impressionnante, mais cette nouvelle édition pousse l'expérience à un autre niveau, un peu comme une version restaurée d'un vieux film culte qu'on aimait déjà mais qu'on redécouvre avec émerveillement. La dimension cinématographique est au cœur de cette œuvre, non seulement par son esthétique visuelle époustouflante, mais aussi par la manière dont elle insuffle une vie nouvelle à son monde et à ses personnages, tout en conservant un gameplay à couper le souffle. Un hommage au cinéma : entre Kurosawa et Tarantino Dès les premières minutes du Director's Cut, on se rend compte qu'on est en train de vivre une véritable expérience cinématographique. Ce qui m’a toujours fasciné dans Ghost of Tsushima, c’est son respect presque sacré pour l’héritage du cinéma japonais, et plus particulièrement pour l'œ...